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    Merci à Pia pour son exposé que vous retrouverez affiché en classe.

     

     

     Merci également à Yasmine B. pour son travail d'enquête dont vous avez ci-dessous les éléments essentiels :

    C'est une histoire véritablement incroyable : au début du dernier siècle, des voleurs réussirent à dérober le tableau le plus célèbre du monde.

     

    Le dimanche 20 août 1911, le musée du Louvre était, comme d'habitude, envahi par la foule, et comme c'est toujours le cas aujourd'hui, les gens se pressaient dans le Salon Carré pour admirer la Joconde. Parmi les visiteurs, il y avait trois Italiens : Vincenzo Peruggia et les frères Lancellotti. Le premier avait déjà travaillé dans le musée : avec d'autres artisans, il avait été chargé de réaliser une vitrine pour protéger le tableau.

    Au Louvre travaillaient également des copistes, qui venaient étudier et s'exercer à reproduire les chefs-d'oeuvre du passé. Pour ranger leur matériel, sans devoir l'apporter tous les jours au musée, ils disposaient d'un petit débarras. C'est dans un de ces cagibis que Vincenzo Peruggia et ses complices attendirent le lendemain. Le lundi, le Louvre était en effet fermé pour des travaux d'entretien. Le matin, les trois compères sortirent de leur cachette, déguisés en nettoyeurs. Au moment voulu, Peruggia se dirigea vers le Salon Carré, décrocha la Joconde et, profitant d'un concours de circonstances, il réussit à sortir du musée, le tableau sous le bras. Chose inimaginable : personne ne s'aperçut du vol avant le mardi après-midi. Il est vrai qu'à l'époque, les oeuvres étaient souvent décrochées pour être photographiées ou étudiées, de sorte que leur absence dans les salles n'attirait pas nécessairement l'attention. Quand l'alarme fut enfin donnée, près de soixante inspecteurs et plus de cent gendarmes accoururent au Louvre. Pendant une semaine, l'équipe passa le musée au peigne fin, salle par salle, étage par étage. Mais la Joconde était introuvable. Et dire que l'année précédente, Théophile Homolle, directeur des musées de France, avait déclaré :

    " Voler Mona Lisa ? C'est comme penser que quelqu'un puisse voler la tour de la cathédrale Notre-Dame. "
    La nouvelle du vol causa un choc dont tous les journaux se firent l'écho. Qui pouvait bien avoir commis ce vol insensé ? Quelqu'un qui travaillait au musée, un membre du personnel de nettoyage ou un gardien mal payé ? Et pourquoi pas un personnage haut placé ? Il y eut des sanctions, des têtes tombèrent, mais la Joconde ne fut pas retrouvée.

    À la réouverture du Louvre, une semaine plus tard, une grande foule se rassembla, comme pour des funérailles, pour aller voir dans le Salon Carré le vide laissé par le tableau volé. L'émotion était telle que ceux qui n'avaient jamais vu l'oeuvre se rendirent au musée pour contempler la place qu'elle occupait, devant laquelle un visiteur déposa un bouquet de fleurs. Alors que le public se précipitait sur les cartes postales, la disparition du tableau faisait les choux gras des journaux et des théâtres, suscitant plaisanteries et sarcasmes en tout genre.
    Pendant deux ans, la Joconde fut introuvable. Et pourtant, elle n'était pas loin : à deux pas du Louvre, dans le misérable logement de Vincenzo Peruggia. Mais pour le compte de qui l'artisan et ses complices avaient-ils travaillé ? Si des accusations absurdes furent portées contre Picasso et contre Apollinaire, c'est probablement un faussaire argentin, Eduardo de Valfierno, qui fut l'instigateur du vol. Son intention aurait été de vendre six copies du tableau, exécutées avant le vol avec la complicité du restaurateur Yves Chaudron, à autant d'acheteurs américains, convaincus d'acquérir l'original. Une fois la vente conclue, Valfierno n'aurait plus eu aucun intérêt à se faire livrer la Joconde par Peruggia. L'oeuvre était donc restée chez l'artisan italien, qui décida de regagner sa patrie pour essayer de la vendre.

    C'est ainsi que, le 10 décembre 1913, Peruggia prit contact à Florence avec un célèbre antiquaire, Alfredo Geri ; dans la chambre de son hôtel (baptisé plus tard " hôtel Gioconda "), il lui montra le tableau, qui était caché dans une valise, sous le lit. Trois jours plus tard, Peruggia était arrêté. À son procès, il déclara avoir agi par patriotisme : il voulait rendre la Joconde à la terre de son auteur. Le tribunal le condamna à un peu plus d'un an de prison.
    Quant à la Joconde, elle retrouva sa place au Louvre le 4 janvier 1914.

     


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  • Salon du livre

     

    Pour les amoureux des belles histoires... Du vendredi 29 octobre au dimanche 7 novembre se tiendra le salon du livre.

    Mr Carpanèse signera des dédicaces de son livre le vendredi 29 octobre à 17h00 sur le stand de la librairie Antoine. Notre directeur d'école est aussi écrivain. Le saviez-vous ? A cette occasion, je serai sur le salon. Si vous voulez des conseils sur des livres que vous aimeriez lire, n'hésitez pas à m'y retrouver.

    Monsieur Hild


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    L'ouverture des états généraux

    Louis XVI est au plus mal. Son peuple crie famine. Les caisses du Trésor sont vides. Il soumet alors des cahiers de doléances dans lesquels chacun peut effectuer des réclamations.

    Les états généraux demandés par le roi mettent la France sens dessus dessous...

    Les représentants du Tiers état veulent en découdre avec le clergé et la noblesse. Nos reporters ont fait un saut dans le temps, le 5 mai 1789, pour écouter ce moment historique.

     

    Bonne écoute...

    L'ouverture des états généraux

    L'ouverture des états généraux


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