• Les musiques écoutées

    Dans cette rubrique, vous trouverez toutes les musiques écoutées en classe avec un lien vers youtube.

    Pour écouter la musique, copiez le lien puis collez-le sur une nouvelle page web. Taper sur entrée et laissez vous bercer par les mélodies.

    Vous trouverez également pour chaque morceau un bref commentaire issu le plus souvent de l'encyclopédie en ligne "wikipédia".

  • Franz Schubert

     

     

    Le lied imprègne toute la musique de Schubert. Le lied est un poème chanté. A Vienne, à cette époque, la musique de chambre se pratique couramment entre amateurs. Il faut imaginer le jeune musicien de 21 ans qui séjourne chez des amis dans les montagnes. Il y rencontre d’autres amateurs de musique. Dans ce cadre paisible, il compose des pièces faciles à exécuter et accessibles à un public non averti, on les appelle des Scubertiades. On rit, plaisante, joue et danse durant ces soirées. C’est ainsi qu’il écrit qu’il écrit la Truite.

    La Truite est un quintette pour piano, violon, alto, violoncelle et contrebasse, spécialement écrit par Schubert pour que ses amis puissent chacun pratiquer l’instrument auxquels ils étaient habitués. Schubert avait besoin de donner vie aux images que lui insufflaient les poètes. C’est ce qu’il fit avec ce petit poème de Schubart (noter la quasi homonymie des noms) intitulé Die Forelle (la Truite) :


    « Dans un clair ruisseau,

    La truite capricieuse

    Filait comme une flèche,

    Rapide et joyeuse.

    J’étais sur le rivage,

    Regardant sans souci,

    Nager le poisson vif

    Dans le ruisseau limpide

    Un pêcheur à la ligne

    Etait là sur le bord

    Et voyait d’un œil froid

    Le poisson frétiller.

    Tant que l’onde restera

    Limpide, pensai-je,

    Il n’attrapera pas

    La truite à son hameçon.

    Mais le fripon finit

    Par trouver le temps long,

    Perfide, il trouble l’eau ;

    Avant que je ne comprenne,

    Sa ligne frémit soudain

    La truite s’agite au bout,

    Tout en émoi, je vis

    La pauvrette trahie. »

    C’est une musique descriptive. On parvient à suivre la triste aventure de cette truite innocente, victime de la perfidie de l’homme. On sent poindre la leçon de morale. Ce qui appartient à la nature est bon, la nature humaine est corrompue. Ainsi l’eau transparente est liée à la nature, la liberté, la spontanéité et la joie simple. Au contraire, l’homme, pour arriver à ses fins, introduit par calcul, le trouble, la boue, la confusion. Il satisfera ainsi ses intérêts et ses plaisirs.

    Lien : http://www.youtube.com/watch?v=yaSJdO64GKU


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  • Jeudi 2 décembre est un grand jour. Jad nous présente une composition de son papa jouée par... lui-même !

    Un homme invite une femme à danser. Ecoutez bien le jeu de votre ami Jad et vous comprendrez la réponse de cette dame.

    Vous pouvez l'écouter autant de fois que vous le voulez en  suivant ce lien (c'est la cinquième bande sonore) :

    http://adamjadhamdan2000.eklablog.com/jad-le-nouveau-beethoven-a2111820


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  • Le Concerto pour piano nº 2 en do mineur, op. 18 de Sergueï Rachmaninov a été composé dans les années 1900/1901.

    Il est créé le 27 octobre 1901 à Moscou par le compositeur au piano sous la baguette d'Alexander Siloti et obtient un succès considérable non démenti depuis.

    La composition de ce concerto intervient juste après les trois ans de dépression nerveuse dans laquelle Rachmaninov a plongé suite à l'échec de sa première symphonie, démontée par des critiques impitoyables. C'est grâce au traitement du docteur Nicolas Dahl, un neurologue pratiquant l'hypnose selon l'enseignement de Charcot et qui lui conseille d'écrire ce concerto, que Rachmaninov arrive à sortir de cette crise et retrouver sa créativité. Ce concerto sera dédié au docteur Dahl en guise de remerciement.

    Comme tout concerto traditionnel, il se compose de trois mouvements :

    Moderato

    Adagio sostenuto

    Allegro scherzando

    Il est reconnu pour sa difficulté et notamment pour la taille des mains qu'il demande au pianiste (neuvièmes à jouer d'une seule main).

    On peut penser que le 2e Concerto pourrait être une sorte de tableau musical des différentes étapes qui ont mené à sa composition. L'œuvre retracerait ainsi sa propre gestation, et serait par là pour le musicien une façon de surmonter définitivement la crise qu'il vient de traverser.

    Aux premières mesures, le musicien émerge peu à peu de sa torpeur. Une fois éveillé, il se remémore les épisodes qui l'ont mené vers la crise. En une gigantesque anamnèse, il voit défiler son passé, les moments douloureux de son existence ; d'où le ton grave et torturé de ce premier mouvement.

    Concernant l'Adagio, ayant chassé ses mauvais souvenirs, le musicien se réacclimate doucement à la vie. Son état reste fragile, mais plein d'espoir : il est comme un homme qui verrait poindre l'aube après une nuit peuplée de cauchemars.

    Enfin, sur l'Allegro Scherzando, le musicien goûte à présent pleinement aux plaisirs de la vie. Il retrouve foi en lui-même et en ce qu'il a de plus précieux : la musique.

     

    http://www.youtube.com/watch?v=BlG7ZhVgHDE


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  • Amàlia Rodrigues

    Amàlia Rodrigues

    Amália da Piedade Rebordão Rodrigues[] (Lisbonne23 juillet 1920Lisbonne6 octobre 1999) est une chanteuse fadiste et actrice portugaise. Elle est connue sous le nom d'Amália Rodrigues (/ɐˈmaliɐ ʁuˈdɾiɡɨʃ/)[]. Sa sœur cadette, Celeste Rodrigues[], est aussi une fadiste[].

    Surnommée la « Reine du fado » (Rainha do Fado), c'est la chanteuse qui a le plus popularisé ce chant dans le monde. Elle a enregistré plus de 170 disques au cours de sa vie[]. Elle a aussi été une grande ambassadrice culturelle du Portugal et sa voix lui a valu une réputation internationale.

    Elle a eu une carrière d'enregistrement et de représentations de 40 années. Sa notoriété devient internationale durant la période 1950-1970, mais ses liens assez troubles avec le régime du dictateur António Salazar lui valent un retrait de la scène pendant une dizaine d'années après la révolution des œillets de 1974.

    Au cours de sa carrière, elle chante majoritairement dans sa langue maternelle, en portugais, mais aussi en espagnol, en italien, en anglais et en français[], d'où le titre de son morceau Ai Mourir Pour Toi. Elle a eu l'occasion de se produire dans les plus grandes salles du monde, dont l'Olympia à Paris[7].

    Amália Rodrigues a eu une influence importante sur le fado, mais aussi sur toute la musique portugaise et la plupart des artistes de son pays[].

     

    Le fado

    Le fado est un genre musical portugais qui prend la forme d'un chant mélancolique généralement accompagné par des instruments à cordes pincées. Le chanteur de fado ou fadiste (fadista) exploite en général des thèmes récurrents : la saudade, l’amour inaccompli, la jalousie, la nostalgie des morts et du passé, la difficulté à vivre, le chagrin, l’exil... Ce chant fut d'abord chanté dans les quartiers mal famés avant d'atteindre la bourgeoisie. Le fado fut le chant national du Portugal à l'époque du dictateur Salazar.

    Le mot fado vient du latin fatum, qui signifie « destin ».

    Il est probablement apparu vers les années 1820 ou 1840 au Portugal, mais ses origines précises sont incertaines. Selon certains, il serait apparu à partir du fado marin, un chant entonné par les marins portugais. Pour d'autres, il serait la synthèse de genres musicaux brésiliens très en vogue à Lisbonne au XVIIIe siècle, comme le lundum et la modinha.

    La première chanteuse de fado dont on a connaissance fut Maria Severa, qui vécut dans la première moitié du XIXe siècle. Dans les années 1920 et 1930, une série d'enregistrements de fado de Coimbra connurent un certain succès.

    La particularité du fado est que dans la majorité des chansons, la coda est toujours jouée de la même façon.

    http://www.youtube.com/watch?v=uPq3oW8_vCI

     


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  • La symphonie no 5 en ut mineur, op. 67, dite Symphonie du Destin, a été écrite par Ludwig van Beethoven en 1805-1807 et créée le 22 décembre 1808 au Theater an der Wien de Vienne. Le compositeur a dédié l'œuvre au prince Lobkowitz et au comte Razumovsky, un diplomate russe qui avait commandé trois des quatuors à cordes de Beethoven.

    Cette symphonie, qui est au fil du temps devenue l'une des compositions les plus populaires de la musique classique, est fréquemment exécutée et enregistrée.

    Elle a acquis une grande renommée dès les premiers temps qui ont suivi sa première exécution, le 22 décembre 1808 au Theater an der Wien de Vienne : E.T.A. Hoffmann l'a alors décrite comme l'« une des œuvres les plus marquantes de l'époque ».

    Ce mouvement est l'un des plus intenses de l'histoire de la musique. On retrouvera cette intensité dans les œuvres de Beethoven en do mineur, son troisième concerto pour piano et son quatuor opus 18 no 4. Mais tout le génie de Beethoven se remarque surtout dans cette symphonie, composée en même temps que la suivante en fa majeur, "pastorale", et que la fantaisie opus 80 pour chœur, piano et orchestre, où Beethoven manifeste déjà l'envie d'ajouter la voix à sa symphonie.

     

    http://www.youtube.com/watch?v=_4IRMYuE1hI


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